Eloigne-toi plus encore
Que les bords du ciel
Les draps protègent tes chairs
Que les plis font si tendres
Où viendront déferler
Les jours opprobres
Des poussières de silence
Tes bras qui s'épanchent
Les lignes de ta main
Sois sans le doute
Sans perler d'eau salée
Des hérons qui se moquent
Les braillardes s'en vont
Déplorer la nouvelle
Survolant les salants
Et l'usure de nos mains
Une poule c'est con un jour c'est long
Un entrechat sur ta sépulture
Les cannes en l'air dans la Tour Magne
Luna ...
Quant à la pluie
Qui nous racole
L'immensité des plafonds
Et nos coeurs qui décollent
Le soleil d'hiver
Et les corbeaux sur la blanche
Font brûler mes yeux
D'une autre route
Les vents nous vivent les heures
Du trois-quarts de frisson
Et la part qu'il nous reste
Sois en certain
Nous emmènera demain
Séculaire mémoire
Une poule c'est con un jour c'est long
Un entrechat sur ta sépulture
Les cannes en l'air dans la Tour Magne
Luna ...
Et ce jour où je viendrai
Oh Luna ...
Pleurer dans vos bras ...